Parce que le ravitaillement, c'est une fois par semaine et c'est sacré ●● Leïla

L'après-midi ne faisait que commencer en ce lundi. Ruben profitait de ne pas avoir cours avant seize heures pour aller faire quelques courses. Il n'achetait pas de nourriture pour les repas, il se nourrissait à la cafétéria, mais il était friand du grignotage devant la télévision. Que ce soient bonbons ou gâteaux, il lui fallait une montagne de sucreries pour tenir toute la semaine. Il était du genre gourmand, mais ses entraînements faisaient en sorte qu'il ne prenait jamais un poil de graisse, heureusement pour lui, ça aurait été cauchemardesque de devoir renoncer à ses petits plaisirs. Il ne connaissait de meilleur endroit que Hespen y Suárez pour ce genre d'achats. La boutique regorgeait de friandises, toutes meilleures les unes que les autres, il n'avait que l'embarras du choix.

Il était venu seul, parfois il se faisait accompagner par un(e) camarade, mais aujourd'hui, il avait renoncé de proposer à qui que ce soit. Non pas qu'il voulait être seul, mais il avait prévu d'aller s'entraîner après ses courses, il était donc inutile de mettre quelqu'un sur le coup pour une petite demi-heure. Il déambulait à travers les rayons, regardant les étagères avec des yeux ronds et pleins d'excitation, tel un gamin de cinq ou six ans à quelques devant une vitrine de magasin de jouets à quelques jours de Navidad. Son panier était déjà rempli à la moitié, c'était inimaginable la quantité de sucre qu'il pouvait avaler en une semaine.

Cela faisait maintenant une semaine que la jeune Leïla résidait à Barcelone. Une semaine, et elle adorait déjà. La jeune femme aimait voyager, mais quand elle était à Londres elle n'en avait pas les moyens. Ses parents avaient économiser pour l'aider à entrer dans l'école de Molean Sumlow. C'était l'établissement dont elle rêvait depuis petite. C'était donc grâce à cette école que la jeune femme se trouvait à Barcelone. Une fusion entre les deux écoles qui promettait que des évenements positifs. C'était en tout cas ce que pensait la jeune Leïla. Le point fort qu'il y avait avec ce voyage c'était que la jeune femme ne suivait pas de cours à l'école de Barcelone. Juste pratiquer sa raison de vivre. La musique. Leïla s'était réveillé de bonne heure aujourd'hui. Elle avait passé la matinée dans la salle de musique. Elle avait rencontré une fille qui jouait magnifiquement du piano, et elles avaient jouer toute les deux. Il était maintenant 13h30 et le repas de la cafétéria ne l'avait pas convaincu. Elle décida d'aller dans un petit commerce dont on lui avait parlé, Hespen y Suárez.

Elle y alla en taxi, la jeune femme ne fut pas étonné de voir tant de monde à cette heure ci dans le magasin. Elle avait un peu d'argent en poche, et elle remarqua que les prix étaient vraiment bon marché, ça commençait à lui plaire. La jeune se dirigea dans le rayon des gateaux, chocolats et bonbons. Et elle découvrit une personne qu'elle reconnut : Ruben. C'était un espagnol qui avait été d'une gentillesse extraordinaire lors de son arrivée. Il lui avait fait visité la ville et l'école où il résidait. Elle prit un paquet de bonbons Haribo, vous savez les petits nounours. Elle se posta derrière lui, et agita le paquet devant ses yeux,

« je suis sûre que tu en as affreusement envie. »

Ruben continuait ses petites emplettes. Tous ces paquets multicolores lui faisaient envie, s'il s'écoutait il les prendrait tous, bien qu'il savait qu'il n'aurait pas eu de quoi tout payer une fois arrivé à la caisse. Il hésitait entre deux sortes de bonbons. Des dragibus ou des langues fruitées ? C'était un gros dilemme. Ca ne devrait d'ailleurs pas être permis d'avoir à choisir, il aurait du pouvoir prendre les deux. Malheureusement pour lui, un choix s'imposait. Il opta pour les dragibus, tant pis pour les langues il s'en passerait. Alors qu'il reposait le paquet de bonbons où il l'avait trouvé, un autre paquet de bonbons fit irruption devant ses yeux, comme par magie. Il leva les yeux, et inspecta sans la toucher la main qui tenait le paquet de bonbons. Une main à la peau blanche, il s'agissait donc d'une Anglaise. Doukas ou Leïla ? Il ne connaissait pas d'autre anglaise, pour le moment. La voix de la jeune femme la trompa. C'était celle de Leïla, il la reconnaitrait entre mille.

Il ne connaissait pourtant pas la jeune femme depuis longtemps, et bien qu'il ne soit d'habitude pas très accueillant, il s'était montré agréable envers elle. A vrai dire, leur relation était amicale, mais Ruben se doutait que les choses n'étaient pas innocentes, elles n'étaient pas comme avec n'importe quelle fille qu'il côtoierait. Les choses avec Leïla étaient différentes, sans qu'il ne sache expliquer en quoi.

LEILA : « Je suis sûre que tu en as affreusement envie. »

Il se retourna pour faire face à sa camarade. Il esquissa un sourire, et ses doigts s'emparèrent du paquet de bonbons.

RUBEN : « En effet, j'en ai affreusement envie, mais ce serait cent fois mieux si je les partageais avec toi. »

Son nombre de connaissances espagnol s'arrêtait à deux ou trois. Leïla n'était pas vraiment une personne qui allait vers les gens. D'ailleurs sa rencontre avec Ruben fut totalement innocente et peut-être assez violente. La jeune femme, étant assez maladroite, était rentré dans le jeune homme. Je vous l'avais dit assez violent comme rencontre. Mais c'était grâce à ça qu'ils se parlaient dorénavant. Ruben était un espagnol vraiment beau, de plus il était gentil et très appréciable. La jeune anglaise se tenait donc derrière lui. Au son de sa voix, il avait du sûrement la reconnaître, il lui avait, de plus, dit qu'à part elle, il ne connaissait qu'une autre anglaise. Il lui prit le paquet de bonbons et il se retrouva devant elle.

« En effet, j'en ai affreusement envie, mais ce serait cent fois mieux si je les partageais avec toi. »

Leïla eut un grand sourire à sa réplique.

« Et bien tu vois, tu confirmes ce que je pensais, les espagnols sont tellement gentils. Et puis ça tombe bien que tu me dises ça, parce que j'ai très envie de manger ces bonbons. »

La jeune femme lui sourit de nouveau. Se retrouver en Espagne lui faisait tellement de bien. Cela lui permettait d'oublier toute cette tristesse qu'elle avait à Londres. Il lui était arrivé tellement de trucs contre elle que ce voyage était une sorte de seconde chance pour elle ...

Des nounours, voilà ce que contenait le paquet. C'est qu'elle avait bon goût la petite Leïla (oui, je dis petite car il était un petit peu plus grand qu'elle). Il adorait les nounours, elle n'aurait pas pu trouver mieux pour le faire fondre. Il accepterait volontiers de passer autant de temps avec elle qu'elle le souhaiterait si elle lui en passait quelques uns. Il s'agissait d'un pêché mignon, il avait d'ailleurs embarqué deux paquets dans le fond de son panier, mais il était certains de préféré ceux de la jeune femme, c'est pas pareil quoi !

LEILA : « Et bien tu vois, tu confirmes ce que je pensais, les espagnols sont tellement gentils. Et puis ça tombe bien que tu me dises ça, parce que j'ai très envie de manger ces bonbons. »

Il fronça les sourcils. IL était tellement gentil, pas LES espagnols. Cet espagnol là en particulier était la crème des crème, quand les gens en valaient la peine seulement.

RUBEN : « Je pensais être LE plus gentil avec toi, mais je me fond dans la masse des espagnols en réalité. Merci Leïla. »

Il prit un air vexé puis adressa un clin d'oeil à la jeune femme.

RUBEN : « Bon et bien, partageons ces bonbons chez moi, ça te va ? »

N'y voyez là aucune ambiguïté, il n'allait pas l'étouffer avec les bonbons, il n'était pas un psychopathe. Il invitait seulement la jeune femme à passer un moment avec lui, plus intime si l'on pouvait dire que dans un bar ou en boîte de nuit.

Les nounours en gélatine était ses bonbons préférées. Ils étaient tellement mignons et tellement bons aussi. De toute façon qui n'aimaient pas ces bonbons. La jeune riat quand le jeune homme prit son air vexé à lui suite sa réplique. Elle lui répondit tout de suite.

« Ce que j'ai bien sûr oublié de mentionner c'était que toi tu étais LE plus gentil. Et pas seulement des espagnols, de toutes les personnes que j'ai pu rencontrer depuis ma naissance. »

Après avoir dit ces louanges en sa faveur, la jeune femme lui donna un petit bisou, bien amical bien évidemment :p, sur la joue de Ruben. Essayait t-elle de se racheter ? Même si c'était le cas, la jeune femme pensait ce qu'elle venait de dire. Il était tellement gentil envers elle, chose qu'elle n'avait pas vécu depuis pas mal de temps.

Leïla avait vachement changé quand même depuis son histoire avec Alexander. Dire qu'avec lui, elle se droguait. Même si elle avait été amoureuse de lui, elle était bien contente que cette histoire soit terminé. Mais revenons à nos moutons, le jeune homme lui proposa de partager les bonbons chez lui. Elle sourit, et répondit,

« Et bien ce sera avec grands plaisirs. Mais je te préviens quand il s'agit de bonbons je peux devenir méchante. »

Les deux jeunes gens se dirigèrent vers la caisse. Elle commenca à sortir ses sous quand Ruben lui dit qu'il paierait (ah ah :p). La jeune femme n'insista en aucun cas. Ils partirent alors en direction de son chez lui.

Ruben prit un air satisfait en entendant les paroles de la jeune femme. Il était certains qu'elle essayait de se rattraper, il le lui ferait payer un de ces jours de toute manière, il ne fallait pas qu'elle compte s'en sortir comme ça. Il se contenta de lui sourire amicalement. Il n'avait pas vu venir son bisou, mais alors vraiment pas. Ce n'est pas pour autant qu'il n'en voulait pas, au contraire il avait toujours été friand de bisous alors...

RUBEN : « Quel honneur de recevoir un bisou de ta part. »

Il fit mine de tomber à la renverse puis ria. Il avait déjà été aussi complice d'une fille, Blanca, et bien qu'il s'entende très bien avec Leïla, il n'osait pas trop s'attacher à elle. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'elle n'était pas du pays, et qu'il ne savait pas dans combien de temps elle repartirai en Angleterre. Il n'était pas du genre à se poser des questions et à foncer tête baissée, mais il pouvait se le permettre avec toutes les autres filles, pas avec celle-ci. Je vous avais bien dit qu'il se passait quelque chose de spécial entre eux.

LEILA : « Et bien ce sera avec grands plaisirs. Mais je te préviens quand il s'agit de bonbons je peux devenir méchante. »

RUBEN : « Méchante à quel point ? Tu m'inquiètes là. »

Une fois arrivés à la caisse, ils déballèrent leurs articles sur le tapis roulant. Ruben paya le tout pendant que Leïla rangeait les courses dans les sacs. Une fois qu'il eut réglé la caissière, ils se dirigèrent vers la sortie. Ruben ne pouvait résister à l'envie de manger des bonbons sur le chemin, la gourmandise était un pêché contre lequel il ne pouvait lutter. Il prit un paquet de bonbons au hasard, l'ouvrit et le tendit à la jeune femme afin qu'elle se serve. Ils en profiteraient pour bavarder jusqu'à son chez lui, il n'était pas certains d'aller en cours ensuite, il verrait ça demain.

Si le jeune homme pensait que ce qu'elle venait de dire n'étaient que de simples paroles pour se racheter il allait sûrement faire en sorte qu'elle ne s'en sorte pas aussi facilement. Mais s'il préparerait un coup, Leïla ne se laisserait bien évidemment pas faire. La jeune femme était vraiment contente de l'avoir rencontré, mais pour combien de temps leur amitié durerait. Leïla ne savait pas quand est-ce qu'elle repartirait pour Londres, et ce jour là sera sûrement dur si elle s'attache trop à Ruben. Si la jeune femme avait un défaut c'était bien celui là. Elle s'attachait trop vite aux gens. Enfin bref, à sa phrase, Leïla souriat.

« Méchante à quel point ? Tu m'inquiètes là. »

Elle lui répondit alors, tout naturellement.

« Ah je ne te le dis pas. Je te laisse t'inquiéter. »

Après avoir tout payé, ils se dirigèrent donc vers la sortie. Les deux jeunes gens en profitaient pour discuter. Tout d'un coup Ruben ne résista pas à l'envie de manger des bonbons. Il tendit alors l'un des paquets à Leïla,

« Ah, le plus interessant. »

Elle souriat de nouveau. C'était les nounours. Elle en prit deux ou trois. Après avoir manger les trois petits nounours qu'elle tenait dans sa main, la jeune femme s'approcha de Ruben, et elle le prit par le bras, pui lui dit,

« Alors, dis moi, ça t'as fait quoi de voir débarquer tout ces anglais ? »

Une question banale, qu'elle n'avait jamais eu l'occasion de lui poser ...

Le jeune homme continuait de manger les bonbons, décidément il se demandait s'il parviendrait à s'en passer un jour, chose dont il doutait. Il ne s'était pas beaucoup calmé par rapport à lorsqu'il était petit, au contraire ! Lorsqu'il était un enfant, sa mère surveillait de très près sa consommation de sucreries, elle ne voulait pas qu'il grossisse, ni même qu'il ait des caries. Aujourd'hui, il s'en souciait moins. Bien sûr qu'il faisait attention à son poids et à ses dents, mais concernant sa morphologie, il avait encore pas mal de marge.

LEILA : « Ah je ne te le dis pas. Je te laisse t'inquiéter. »

Il se contenta de sourire. Il n'imaginait pas Leïla en tant que vilaine fille, il avait beaucoup de mal à l'imaginer méchante. Elle était si souriante, si douce, si sympathique que le fait de penser qu'elle pouvait se montrer détestable était impossible pour l'Espagnol.

RUBEN : « En fait, je ne te crois pas. »

Il tendit de nouveau le paquet à son amie, et une fois qu'elle se fut servie, il l'imita. Elle s'empara de son bras.

LEILA : « Alors, dis moi, ça t'as fait quoi de voir débarquer tout ces anglais ? »

Il fit mine de réfléchir. En réalité, il s'en fichait de l'arrivée des Anglais. Tant que ceux-ci ne lui cherchaient pas des noises et qu'ils se comportaient correctement dans l'école, il n'aurait rien à leur reprocher. Et puis, à vrai dire, il ne les côtoyait pas beaucoup. Seules Doukas et Leïla faisait partie de ses connaissances.

RUBEN : « Je n'ai pas vraiment d'avis sur la question, je ne prête jamais grande attention aux gens qui m'entourent, je suis souvent dans ma bulle, alors les autres tu sais... »

Ses paroles pouvaient paraître égoïste, mais elles reflétaient la stricte vérité.

Il ne fallait vraiment pas présenter de bonbons devant la jeune Leïla. En effet elle serait totallement incontrôlable, elle serait capable de manger un paquet entier à elle toute seule.

« En fait, je ne te crois pas. »

Le jeune homme venait de dire ces quelques mots car elle lui avait avouer qu'elle pourrait devenir méchante. Celle ci se mit à rire, elle n'était pas vraiment pas crédible quand elle parlait de sa méchanceté. Ruben n'avait jamais eu l'occasion de la voir s'énerver, c'est pour cela qu'il lui répondit ça. La jeune femme répliqua,

« comme tu voudras, fais juste attention à toi. »

Elle disait bien sûr ça pour rigoler. Elle n'allait tout de même pas devenir méchante pour des bonbons, quoique ...

Après s'être emparer de son bras et de lui avoir demander de ce que ça lui faisait d'avoir une invasion d'anglais, le jeune homme lui répondit qu'il n'avait pas d'avis sur le sujet et qu'il ne faisait pas attention aux gens qui l'entouraient, alors même pas aux anglais. La jeune femme ne put s'empecher de dire,

« je ne peux que dire que j'en ai de la chance ... »

Leïla lui fit un grand sourire. Puis elle mit sa main dans le paquet, piquant deux petits délicieux bonbons. En marchant, la jeune femme croisa un jeune homme qui ressemblait trop fortement à Alexander, le pire salaud sur terre. Son visage se refroidit alors, aussi vite qu'elle avait sourit ...

Les deux jeunes gens continuaient de marcher en direction de l'appartement de Ruben. Ils allaient passer un bon moment, le jeune homme en était certains. Il était lui même surpris par son attitude envers Leïla, il ne s'était jamais comporté de la sorte avec autre personne que Blanca. Il ne l'avait pas vue depuis longtemps d'ailleurs, ce qui n'était pas du tout dans leurs habitudes.

LEILA : « comme tu voudras, fais juste attention à toi. »

C'est qu'elle finirait par lui faire peur ! On ne sait jamais, après tout, elle pourrait même se mettre à mordre, non ? Ruben se contenta de sourire, de faire quelques pas puis lui répondit enfin.

RUBEN : « Il va falloir que je sois vigilant alors, et que j'évite les faux pas, c'est ça ?. »

Il ria. Son ton reflétait son ironie. Il la regarda se servir puis replongea à son tour sa main dans le paquet. Quels goinfres ! Mais les nounours semblaient être leur pêché mignon à tous les deux, aucun n'avait de problème de poids, alors pourquoi s'en priver ?

LEILA : « je ne peux que dire que j'en ai de la chance ... »

Il prit un air de star. En effet, elle avait de la chance. Il n'avait pas de préjudices et n'avait rien contre ceux qu'iil ne connaissait pas, mais il était dans sa nature de ne pas être très attentif au reste du monde. Il n'en était pas nombriliste pour autant, mais il ne se souciait pas de grand chose, mis à part de sa performance en danse, c'était tout ce qui lui effleurait l'esprit pour le moment.

RUBEN : « Arrête, tu vas finir par me prendre la grosse tête. Je n'ai déjà pas de mal à me lancer des fleurs, mais si en plus tu t'y met... »

Il ria encore une fois. Il remarqua que Leïla semblait moins à l'aise, moins détendue que quelques secondes plus tard. Il regarda autour d'eux et vit que la rue était vide, mis à part un garçon un peu plus loin, sur le trottoir d'en face. Il reporta son attention sur la jeune femme.

RUBEN : « Tu le connais ? »

Maintenant qu'elle avait mangé un délicieux bonbons, la jeune femme ne pouvait plus s'arreter, c'était un vrai pêché mignon. Bien sûr la jeune femme n'était vraiment pas du genre à s'énerver pour un bonbon, ou même à mordre, quoi que ! Enfin bref, la jeune femme riat aux propos du bel espagnol. Il lui dit qu'il allait falloir qu'il soit vigilant, et qu'il évite les faux pas, elle lui répondit, « t'as tout compris. ».

La jeune femme riat également. Puis ils changèrent de sujet, le jeune homme lui avait avoué qu'il n'était pas du genre à s'interesser aux autres personnes, Leïla était donc une privilégiée. Et elle lui dit qu'elle avait de la chance. « Arrête, tu vas finir par me prendre la grosse tête. Je n'ai déjà pas de mal à me lancer des fleurs, mais si en plus tu t'y met... » . La jeune femme riat une nouvelle fois.

Leïla était vraiment heureuse d'être à ses côtés. Il était tellement gentil. Puis un évenement fit que la douce se sentit mal. Elle vit une personne qu'elle ne connaissait absolument pas, mais qui ressemblait à une personne qu'elle connaissait parfaitement. Elle lui dit alors, de sa voix tremblotante, « Non, il ressemble juste à mon passé. ». Une réponse vague, mais vraie ...

» leïla harlòw ; terminée.
» JUNIE ; absente (partiellement) la semaine.