Better than another one | PV. MLou

Après leur petite entrevue dans la salle de danse, Jerry et son acolyte la jeune et ravissante Brightport, se dirigeaient tous deux vers les chambres. Apparemment Jerry avait toujours en tête l'histoire du caleçon. Comment elle pouvait savoir une chose pareille? Ils n'avaient jamais...enfin vous voyez le truc. Et puis en plus il ne le mettait pas souvent, ça lui était arrivé une ou deux fois car il n'avait plus de caleçon propre à part celui-ci. Ca le contrariait assez pour être honnête, si bien qu'il brisa le silence, en lui demandant tout en regagnant la chambre:

"On peut savoir comment tu le sais pour le caleçon? Moi j'ai jamais vu si tu portais des soutifs en dentelles, ou des trucs Snoopy..."

Arrivant enfin à sa chambre, il priait pour ne pas découvrir un bordel infâme laissé par ses colocataires en plus du sien, et il ouvrit la porte. C'était drôle, jamais aucun des garçons ne la fermait. Elle était toujours ouverte, enfin fermée, mais pas à double tour comme les filles qui avaient peur qu'on leur pique des choses. Voilà ils rentraient. Et Surprise, le bordel se trouvait juste de son côté de la chambre, près de son lit. Sur son lit même pas fait, et en vrac, gisait une raquette de tennis, une balle, des vêtements propres. Au sol, une paire de Birkenstock, des chaussettes, et même un IPOD. Il était du genre très bordélique. Près de sa table de nuit, un tas de bouquins qu'il avait dégotté à l'aéroport avant de partir. Il y avait peut être même des choses inouïes la dedans, mais il s'en foutait, il n'avait rien à cacher. Sur sa table de nuit, une photo du petit Jerry fier avec un tas de coupes de tennis dans sa chambre, avec une casquette sur la tête. Enfin tout un tas de babioles inutiles, mais que Jerry gardait précieusement.

S'approchant du lit, il rabattit la couette rapidement, afin de faire un semblant de lit. Puis il rangea quelques vêtements, et s'amusa à jongler avec la balle. Et, il se retourna vers Marie-Lou, disant:

"Fais comme chez toi..."

Alors qu'il laissait Marie-Lou prendre ses aises, il alla dans sa petite commode, et leva son t-shirt pour en mettre un propre, plutôt passe-partout, noir, ça n'attirait pas l'attention, alors qu'il en avait des tas d'autres plutôt flash.

[C'est juste pourri! Razz

]

Ah, elle le savait que cette petite histoire de caleçon le turlupinait, et elle en était fière par la même occasion (a) Bah vi, lui poser une colle comme ça, ça n'arrivait pas souvent, et même que notre belle jeune femme hésitait à lui révéler la vérité. Mais si elle ne le faisait pas, il n'arrêterait pas de la questionner, et qui sait, peut-être même de l'énerver, le comble hein ? (a)

« Je le sais, c'est tout. »

Elle prit son air innocent.

« Enfin peut-être que je me suis faite aidée par quelqu'un qui te connait bien, ainsi que tes affaires, et peut-être, je dis bien peut-être, que j'ai malencontreusement prit ton caleçon rose, effectivement. D'ailleurs, tu ne le retrouves plus hein ? »

Han, elle en avait trop dit, elle se devait d'arrêter (a) Nan mais c'est vrai, après il allait connaître plein de trucs et tout et tout, et il allait pas faire marcher sa cervelle. Enfin, on se comprend (aa) Nan, elle savait très bien que Monsieur Maguire n'était pas bête du tout, mais il faisait comme, donc, on avait du mal à percer le génie qui se cachait en lui (aa)

Bref, une fois dans la chambre, elle remarqua que celle-ci n'était pas hyper bien rangée, mais pour tout vous dire, c'était un peu la même chose pour celle de Marie-Lou. En moins pire évidemment, mais ... y'avait encore des progrès à faire (aa) Alors elle fit comme Jerry lui dit, et alla s'assoir sur son lit en attendant qu'il change de T-Shirt.

Elle attendit ensuite qu'il arrive, et contempla la vue qu'elle avait d'ici.

« Pas mal la vue ... De ma chambre on voit les vestiaires (a) »

[ Pas du tout I love you

]

Ca l'agaçait, pour une fois les rôles s'inversaient, et pourtant il n'allait pas péter son cable comme elle le faisait à l'ordinaire. Il allait feindre le calme, comme si elle n'avait rien dit, comme si lui n'avait même pas posé la question. Elle lui avait soi-disant volé son caleçon, mais s'il vérifiait ça serait mordre à l'hameçon. Il eut un haussement d'épaules, et il rétorqua:

"Je te savais pas si fétichiste. Mais bon puisqu'il te plait garde le. Je sais pas ce que tu vas en faire, mais bon, ça te regarde, ce n'est qu'un...caleçon. Et il est loin de faire partie de mes favoris, donc ça tombe bien garde le, je m'en débarrasse comme ça."

Ils avaient l'allure de frère et soeur tous les deux. Ils étaient rarement ensemble depuis le début du séjour, mais ils se chamaillaient à chaque fois qu'ils se voyaient. C'était obligé, ils étaient faits pour ça. Et pourtant ils n'étaient pas si différents que ça. Le jeune homme était fier de toujours réussir à l'ennuyer, c'était une grande victoire pour lui, lui qui avait pourtant tant de mal à parler avec certaines personnes, avec elle ça coulait de source. La jeune Brightport en revanche savait aussi ce qui pouvait le faire flancher, et c'était en ça que c'était hilarant.

Alors qu'il se changeait le t-shirt et qu'il avait la tête dedans qui ne s'était pas encore extirpée du col, il soupira en entendant la phrase de la petite anglaise, avant de sortir la tête et de répliquer:

"Comme si tu n'avais jamais vu un torse de toute ta vie...Je te rappelle que les vestiaires sont mixtes. Ah mais attends! Je suis con! Dans mon sac! Mais oui...Voilà où tu aurais pu le trouver! Je suis con de pas y avoir pensé avant... Les vestiaires tu dis?! Ca t'apporte rien, parce que t'es au coeur de l'action quand tu es directement dans les vestiaires..."

Rabattant enfin son t-shirt correctement, il vint s'asseoir sur son lit, près d'elle, et il plaisanta à nouveau:

"Alors toi c'est comme ça que tu décompresses? Tu t'assois sur le lit d'une personne, et tu la mates...Chapeau...La récupération doit être super rapide!"

« Justement, si tu savais réellement que ce que j'en ai fait, car oui, je l'ai déjà ... comment dire sans te faire penser à autre chose ... hum, utilisé on va dire (a) Enfin, si tu passes un jour du côté du coin des filles, dans les vestiaires, tu verras pètre ... »

Pas taper Jerry hein ? (a) Bah oui, il l'avait tellement agacé ce jour-là, qu'elle n'avait pas pu se contrôler. Et bien sûr, ce caleçon à portée de main, c'était tellement tentant que ... bah elle l'avait fait (a) Son caleçon devait peut-être être encore accroché, enfin, moi je dis ça, je dis ri-en (a)

Quoi, elle, une petite perverse qui regarde les garçons sortir des vestiaires ? Ma foi oui, il n'avait pas tord (a) Nan, en fait, elle avait sa fenêtre qui donnait direct' sur les vestiaires, donc pas de sa faute aussi, z'avaient qu'à pas mettre une fenêtre là aussi (a) On s'étonne après du pourquoi du manque d'attention de certaines jeunes femmes (a) Bref, elle répondit donc:

« Si si, mais étrangement, et là je vais te faire un compliment

*elle fit une petite grimace de dégoutée (a)*

le tien fait partie des meilleurs, enfin, me reste encore à vérifier ça ce soir ... Bah oui, enfin, je dois dire que ton sac m'offrait une belle vue sur ce caleçon ROSE, donc j'ai pas hésité aussi (a) Et je sais que t'es au coeur de l'action, mais voir les 'gens' sortir de l'entraînement c'est bien aussi (a) »

Oui oui, elle avait le planning dans sa chambre, enfin, ça servait aussi à ses coloc' hein ? (a) Bref, elle le laissa ensuite s'assoir près d'elle, et lui ressortir une autre vanne. Pff, pourrie quoi (a)

« Bah c'est une façon comme une autre nan ? Et pis, si je matte comme tu dis, c'est qu'à quelque chose à voir aussi ... »

raclement de gorge (a)

« Bref, je peux utiliser ta salle de bains, je pense qu'un peu d'eau ne me ferait pas de mal ... »

"A ta guise Lou. Je m'en contrefiche. C'est dommage pour toi hein, je démarre pas au quart de tour comme toi." Elle lui donnait presqu'envie d'aller vérifier, mais au contraire, il résistait à l'envie de tout envoyer valdinguer, après tout qui pouvait savoir que ce caleçon lui appartenait? Mais la connaissant elle avait du faire en sorte que ça se sache.

Il le verrait bien un jour ou l'autre mais après tout ce n'était pas la première fois qu'elle lui faisait un sale coup, lui il faisait tellement pire... Il sourit alors de façon assez mesquine à ce qu'elle lui disait et il lui rétorqua:

"Au fait...Il était bon le lait que t'as bu ce matin?Un peu trop salé non?"

Pour lui, les vestiaires étaient juste un endroit où se changer, lui ne désirait pas épier les jeunes femmes, ce n'étais pas dans sa nature, sauf quand il lisait ce genre de magazines pour se détendre...vous savez le genre de Playboy ou autres magazines qui intéressent beaucoup les hommes. Il crut qu'il avait mal compris alors il secoua la tête avant de demander:

"Quoi tu vas vérifier quoi ce soir?" Il leva les yeux au ciel: "Eh bah c'est du joli, moi qui croyait que tu étais différente des autres...Vous êtes toutes les mêmes, vous vous faites de l'effet sur n'importe quoi..."

Et la réponse de Marie-Lou le fit rire, il haussa ensuite les épaules. Bien sur qu'elle pouvait se servir de sa salle de bains...Y avait un tas de trucs là-dedans, il n'avait jamais vu des hommes prendre autant soin d'eux. Lui il gardait tout dans sa commode, non pas qu'il ne fasse pas confiance, mais qu'il ne laissait pas trainer son rasoir électrique, sa brosse à dents et tout le reste, il n'aimait pas les laisser à la vue.

"Ouais enfin bon, je vous comprendrais jamais...Vas y, mais je te préviens, touche pas aux affaires des gars, ils vont criser...Les miennes y sont pas, donc touche à rien..."

Et pendant qu'elle se dirigeait dans la salle de bains, il s'allongea sur son lit, envoyant la balle de tennis contre le plafond.

Marie-Lou était contente de voir qu'elle avait pu poser une colle à Monsieur-je-sais-tout. En fait, elle s'en voulait quand même un peu. Maintenant qu'elle y repensait, accrocher son caleçon rose aux yeux de toutes les filles était peut-être un peu abusé (aa) Mais de toute façon il ne devait plus y être, donc le problème était réglé.

Bref, elle ne répondit donc pas à la première phrase, mais à la deuxième, elle péta au quart de tour (aa)

« Non non, la dose était parfaite même, mais merci de t'en inquiéter ... »

Bah vi, c'était pas la peine, aujourd'hui, ils allaient certainement se lancer des pics, et après tout le monde se dispute, et c'est pas bien (aa)
Bah bien sûr qu'elle était différente, qu'est-ce qu'il croyait ? 'lou n'était pas de ce genre de filles à ne penser QU'A CA. Non, elle n'y pensait pas tout le temps, mais ça lui arrivait de le faire. Après tout, elle était une fille, majeure et vaccinée, donc, elle voyait pas le problème dans le fait d'admirer des spécimens mâles passer de temps en temps. M'enfin, maintenant fallait le dire à Monsieur.

« Rien, laisse tomber. Et évidemment que je suis différente des autres, t'as pas compris. Les autres elles pensent que par le bas, et moi non, tu vois. Je les regarde simplement, je commets pas un crime (aa) M'enfin ... Ose me dire que t'as jamais reluqué une fille ! »

Puis, elle leva les yeux au ciel à son tour. Evidemment que Jerry avait déjà reluqué une fille, elle en était la preuve vivante (aa) Mais si vous le lui demandiez, il vous répondra que non, bien entendu (aa) Hum, elle se calma ensuite, et demanda si elle pouvait utiliser la salle de bains, car elle avait envie d'une bonne petite douche. Une fois l'accord de Jerry, elle s'y dirigea en lui répondant:

« Mais oui, mais oui, te bile pas. Je vais pas tout sacca ... Wahou, t'es sûr que ce sont des gars tes coloc', parce qu'ils ont plus de produits cosmétiques que nous toutes réunies. »

Elle examina les lieux.

« M'enfin, passons. »

Et elle ferma la porte derrière elle. Nan mais c'était vrai, les affaires qu'avait par ici, c'était trop fort quoi (aa) Elle n'en revenait pas. Bref, elle ouvrit donc l'eau, et commença à prendre sa douche. Quand cette dernière fut terminé, un petit bruit se fit entendre dans la salle de bains, et Marie-Lou se mit à gémir. Elle venait de glisser et certainement de s'être fait assez mal à la cheville.

Derrière la porte, elle entendait des pas, Jerry certainement, qui arrivaient dans sa direction ...

Jerry était toujours en train de chercher la petite bête à la jeune Brightport. En parlant de bête, il se demandait bien si elle avait peur des insectes... Non pas pour lui montrer, mais pour lui faire une petite blague, avec une araignée ou autres...Non c'était méchant, la pauvre, et si elle faisait un arrêt cardiaque, à moins qu'elle crie comme un éléphant qui a vu une souris... Bref, même s'il n'avait pas vu l'ampleur des dégats avec son caleçon, il se promettait de se venger.

Le lait n'avait pas eu l'effet escompté. S'était-il trompé de verre? Si c'était le cas, il imaginait déjà l'autre personne cloitrée dans sa salle de bains, à se rincer la bouche toute la journée. Bien qu'il n'ait pas abusé sur le sel, ça devait tout de même être bizarre.

Lou touchait toujours juste avec ses mots. Il lui reprochait des trucs que lui faisait aussi, c'était ça qui était burlesque dans son attitude avec elle. On aurait dit qu'il était véritablement jaloux, comme s'ils étaient ensemble, alors que c'était loin d'être le cas actuellement. Jerry fit une grimace, ce n'était pas dans ses habitudes de n'avoir rien à rétorquer. Il s'ébouriffa les cheveux, et répondit:

"Les femmes arrivent à penser avec le bas? Moi qui croyait que c'était juste qu'elles avaient un esprit pervers! Tu m'étonnes là!" Il marqua une pause, et se vit être légèrement gêné: "Bah je suis un homme en même temps, c'est normal que je regarde, mais pas à outrance, et pas quand elles sortent de la douche!"

Oh le gros mensonge...Combien de fois enfant il avait épié sa soeur en sortant de la douche, enveloppée d'une serviette? Si bien qu'elle lui mettait des coups de pieds pour qu'il arrête...Il s'en souvenait très bien... Marie-Lou se rendit dans la salle de bains, et il éclata de rire à sa phrase:

"Oui enfin je pense, je suis pas allé vérifier, mais ils aiment bien prendre soin d'eux! Moi ce genre de trucs, ça m'intéresse pas. Je suis bien comme je suis, les rides viennent pas à 22 ans!"

Alors qu'elle prenait sa douche, le jeune Maguire en profitait pour ranger un peu la chambre, ou du moins de son côté, car ça faisait peur à voir...Quand même, une fille était dans sa chambre - enfin actuellement à la douche - il devait donc faire des efforts, juste pour éviter d'être trop honteux. Alors qu'il était en train de faire le lit correctement, il entendit un bruit sourd, et un gémissement. Il lâcha alors le lit, et il arriva ouvrant en grand la porte, oubliant qu'elle était probablement nue...

"Marie-Lou qu'est-ce que tu as...OH DESOLE! Euh...tu ne t'es pas fait mal?"

Il restait là, à la porte, debout, sans bouger, la main sur la poignée, regardant Marie-Lou sans rien dire. Il était comme figé. Il n'avait toujours pas compris qu'elle s'était peut être sérieusement blessée.

Effectivement, la jeune femme pensait bel et bien que quelque chose était ... cassé ou foulé. Mais en tout cas, la douleur se propageait dans toute sa jambe, jusqu'à finalement lui faire pousser un autre cri de douleur. Alors son visage se crispa sous la contraction, et elle entendit la porte s'ouvrir brutalement. Jerry. Bien évidemment, il n'aurait certainement pas du être ici, mais tant pis, elle n'avait pas le temps de lui crier dessus (aa)

Alors elle lui répondit:

« Raaah, arrête de faire ta chochote s'il te plait, et viens plutôt m'aider ! » Petit cri de douleur. « J'ai très mal oui, et j'ai l'impression de m'être foulé quelque chose, pour ne pas dire cassé ... »

Et oui, elle n'était pas très très tourne-atour-du-pot la jeune femme (aa) En fait, c'était la douleur qui lui faisait cet effet, sinon elle ne lui aurait pas crié dessus au pauvre (a) Bref, elle était effectivement nue, sa serviette étant tombée au moment de sa chute. Elle releva la tête, et vit que Jerry ne bougeai toujours pas. Elle essaya donc de se lever pour reprendre sa serviette, réussit et la passa autour d'elle, avant de se rattraper vite fait sur Jerry afin de ne pas tomber. Vraiment, y'avait qu'elle pour se mettre dans de pareilles situations (a)

Jerry restait immobile. Comme incapable de bouger. Il l'avait vue des tas de fois en sous-vêtements, mais là le contexte était tout autre. Il avait fait irruption dans la salle de bains comme un voyeur sans se soucier de ce qu'elle portait, et ça le gêna. Elle lui demandait de l'aide, mais il était comme bloqué sur les formes de la jeune femme, avant de se retourner promptement se rendant compte de ce qu'il était en train de faire. Toujours tourné, il lui répondit:

"J'y peux rien moi si tu fais exprès de te mettre à poil et de hurler à la mort." Pause. Il se retourna vers elle, et il grimaça: "La tuile, tu feras pas les spectacles! T'es vraiment sure que c'est quelque chose de cassé?"

Il paraissait débile en disant tout ça, et pourtant, c'était logique ce qu'il disait. Il ne paraissait pas chevalier volant au secours de sa belle comme ça. Elle dut d'ailleurs tout faire toute seule, mais s'y connaissant en blessure de ce genre, à cause de multiples entorses étant enfant au tennis, lorsqu'elle s'appuya sur lui, il la porta dans ses bras -là cette fois-ci comme une vraie princesse - et il sortit de la salle de bains avec Lou dans ses bras. La déposant sur le lit, il s'assit ensuite à ses côtés, attrapant la jambe de Marie-Lou déposant son pied avec délicatesse sur son propre genou.

"C'est celui-là de pied?! Bon...il est enflé...Tu me fais confiance?!"

Il sortit de sa table de nuit du gel anti-inflammatoire, et une bande qu'il gardait toujours au cas où. Il appliqua le gel sur le pied de Marie-Lou d'une main experte, massant bien pour faire pénétrer la crème dans le pied, et une fois cela fait, il attrapa la bande, et doucement il entoura le pied de Lou avec.

"Voilà...Evites de danser pendant quelques jours, et faut refaire le bandage tous les jours, et mettre du gel matin et soir. Tiens, je te le passe."

Il esquissa un léger sourire en la regardant.

Elle le faisait EXPRES ? Nan mais et puis quoi encore ? A cause de cette chute, elle allait peut-être y laisser SON spectacle de fin d'année, tout ce pourquoi elle avait répété jusqu'à présent, donc non, elle ne le faisait pas EXPRES. Elle répondit:

« Je ne le fais pas ESPRES d'accord ? Je me suis RELLEMENT fait mal, et c'est horiiiiible ! »

Pause.

« Je sais pas, je suis pas médecin, quel dommage hein ? Bref, aide-moi, ou sinon je meurs. »

Et elle ne parlait pas au sens littéral du terme. Il la laissait là, et elle pétait une crise. Nan mais franchement, elle avait besoin de sortir d'ici, de respirer. Mais elle fut quand même étonnée de voir Jerry, je dis bien JERRY, se montrer attentionné envers elle. Bien entendu, elle savait qu'il ne la laisserait pas ici toute seule dans ses pleurs, mais son geste la toucha réellement, et elle n'avait plus aucune envie de lui crier dessus, à aucun moment.

Une fois sur son lit, Marie-Lou respira un peu mieux, se sentant en confiance ici, avec lui. Donc quand il lui demanda justement si elle lui faisait confiance, la jeune femme acquiesca de la tête, et le laissa agir. Wahou, elle ne le connaissait pas ce petit côté protecteur, et surtout, sauveur de jeunes demoiselles en détresse (aa) Enfin surtout de pas douées en détresse, car c'était bien ce qu'elle était en ce moment ... Elle lui prit la main et dit:

« Merci, c'est vraiment très gentil de ta part. »

Sourire.

« T'es un amour. »

Bien sûr, venant d'elle, ça pouvait paraitre bizarre, mais elle le pensait réellement. Elle l'aimait ce gars, et personne ne pourra lui dire le contraire. Il était une part d'elle, tout simplement, et même les pires choses, comme cet accident, pouvait vous être utile.

Alors, sans réellement comprendre pourquoi, ni prévenir, elle embrassa Jerry ...

Jerry la taquinait même dans les pires moments. Ca devait vite devenir invivable pour la jeune femme.Surtout à ce moment là. Du coup elle s'énervait, et pourtant Jerry restait de marbre, et il se retenait même de rire, en haussant les épaules:

"Et après c'est moi la chochotte.. Arrêtes de hurler c'est bon ça ira."

Du coup il avait eu un élan d'affection envers elle, et c'était bien la première fois. Après tout, il était légèrement responsable, même si elle avait glissé toute seule. Il agissait comme bon lui semblait, après tout, c'était à lui s'il était sur les lieux de la secourir au diable les piques. Il pouvait remercier son entraineur pour lui avoir appris comment gérer les entorses. Il n'avait plus besoin de voir un médecin quand c'était une entorse, car il savait facilement la différencier du reste.

C'est pour ça qu'il en avait profité pour soigner Marie-Lou. Pas besoin de voir le médecin non plus, c'était une entorse, mais pour être dispensée de répétitions pendant quelques temps, il faudrait tout de même qu'elle s'y rendre, lui pouvait simplement l'empêcher d'avoir mal. La main de Lou vint se poser sur la sienne, il fixa alors cette attention d'une drôle de tête, pas sur de tout comprendre. D'ailleurs les paroles de la jeune femme s'avéraient confirmer ce qu'il comprenait. Lui gentil avec elle? Eh bien il était facile de la combler!

"Euh...de rien...Moi un amour? Noooon c'est rien ça..."

Apparemment le dicton s'avérait vrai. Qui aime bien châtie bien. Tous deux n'étaient pas loin de craquer, et finalement c'est Marie-Lou qui craqua la première. Elle venait de l'embrasser. Jerry ne savait pas trop comment gérer la situation, s'il se mettait à l'embrasser - car il en avait très envie - elle pourait le lui reprocher. Tant pis. Il n'était pas à ça près. Prolongeant le baiser avec passion, sa main vint se nicher dans la longue et belle chevelure brune de la jeune femme. Détachant ses lèvres de celles de la jeune Brightport il demanda:

"T'es sure de ce que tu fais?"

Pff, elle était pas chochotte, elle était juste une fille, c'était pas compliqué à comprendre (a) M'enfin bref. Ensuite, après sa petite chute de tout à l'heure où elle s'était fait bobo, Marie-Lou fut donc raccompagnée et aidée par Jerry, l'adorable de service (a), la jeune femme se sentit étrangement ... attirée par le jeune homme. Bah oui, depuis le temps qu'ils se tournaient autour du pot, il fallait bien que quelqu'un se lance. Et le pire dans tout ça, c'était qu'elle s'était promise de ne pas le faire ce premier pas, et voilà, l'amour avait été plus fort qu'elle (aa)

Bref, elle l'embrassa donc, tout en ne sachant pas comment il allait réagir. Car oui, elle en avait peut-être envie, mais Jerry lui, n'était pas obligé d'être du même avis. Il pouvait même être totalement contraire à celui de la jeune femme. Mais quand cette dernière vit qu'il ne la repoussait pas, une sensation intérieure la poussa à continuer, et c'est ce que tous deux firent. D'ailleurs, en passant, ce fut l'un des moments les plus intenses de sa vie.

Au dehors, pas un chat. Aucun bruit se ne faisait entendre, il n'y avait qu'eux-deux. Marie-Lou et Jerry. Deux grands fous (aa) Puis, ce silence fut perturbé par une question de la part du fou (aa) Si elle était sûre de ce qu'elle faisait ? Personne n'était jamais sûr de rien dans la vie. Mais si on essaye pas, on ne peut pas le savoir non ? Et 'lou était prête à 'essayer' avec Jerry. Elle ressentait de forts sentiments pour lui, et ne voulait certainement pas le laisser maintenant, ça pas question. Alors, elle lui chuchota tendrement à l'oreille:

« Certaine ... »

Alors c'était comme ça que ça devait continuer? Marie-Lou et Jerry, un couple? C'était elle la belle espagnole dont sa tante parlait, alors qu'en fait elle était une anglaise, et qu'elle était devant son nez depuis le début? Il ne voyait pas clair Jerry...Il aurait du porter des lentilles pour myopie depuis bien longtemps. Il avait toujours été attiré par elle, mais il ne ressentait pas le besoin d'aller plus loin. L'enquiquiner était de loin ce qu'il préférait, mais peut être n'était-ce plus suffisant à leurs yeux...

Ils avaient maintenant gouté au baiser fusionnel qu'ils pouvaient donner. Tout ça dans la chambre de Jerry, sans se soucier du reste. Ils se laissaient aller à leurs envies, mais était-ce passager? Tant de questions dans la tête de Jerry, qui pourtant, restait les yeux fermés, embrassant la chanceuse du jour - qui ne l'était pas complètement, puisqu'en fait elle s'était foulée la cheville, mais bon elle pouvait survivre.

Il vint pourtant à briser cet instant magique, où leurs lèvres semblaient scellées, sans vouloir se détacher. Mais il fallait bien qu'il y mette un terme, il ne voulait pas trop s'avancer. Jerry n'était jamais sur de ce qu'il faisait, il passait toujours beaucoup de temps à analyser, il ne fonçait pas tête baissée, et parfois ça pouvait être regrettable. Elle lui répondit qu'elle en était sure. Ca vint à bloquer le jeune homme dans son élan. Certains tous les deux?! Mais pourquoi? Et pourtant, paradoxalement, ça acheva de donner envie à Jerry de recommencer. Il allongea la jeune femme sur son lit, et continua de l'embrasser comme jamais il ne l'avait fait auparavant. Soucieux de la cheville de cette dernière, il s'appuyait sur son bras droit pour éviter de lui faire mal.

Jerry et Lou et le sentiment douteux qu'était l'amour, animant ces deux-là comme si leur vie en dépendait. Les colocataires étaient surement sortis, ils devaient probablement être tranquilles. Mais si l'un d'eux faisait irruption dans la chambre, Jerry ne savait même pas quelle serait sa réaction.

[Désolé c'est naze -_-']