Vamos a la playa ; ML

**ESTE** ; *Solo « El Niño »*

Le samedi après-midi, les élèves de Pahel Ibañez avaient carte blanche pour faire ce dont ils voulaient. Vu le temps qu'il faisait en cette période de l'année sur la Catalogne, beaucoup d'entre-eux partirent au centre de la ville ou vers la plage. En effet, cela faisait déjà quelques jours qu'un soleil de plomb était présent dans le ciel barcelonais. Le temps qu'il fait de début avril jusqu'à fin septembre, du Printemps jusqu'à l'Automne en Catalogne. Pour l'une des premières fois de l'année, la gente espagnole allait pouvoir envahir la longue et magnifique plage de sable fin. Esteban partit donc, short maillot à fleurs, lunettes de soleil et serviette sur l'épaule direction la playa barceloneta !

Arrivé sur place, Estè s'installa tranquillement vers la droite de cette plage qui était, on peut le dire, bondé de monde en cet instant. Il prit donc ses aises, allongé sur sa serviette regardant les personnes qu'il avait autour de lui et particulièrement les jeunes femmes. Esteban n'est pas un homme pour rien ... D'ailleurs, certaines avaient déjà retenu son intention, mais il préférait observé derrière ses grosses lunettes avant de passer à l'action. Et oui, la plage était pour Esteban un moyen de faire de nouvelles rencontres ...

Marie-Lou, elle aussi, aimait la plage, et tout ce qui en découlait. Les surfeurs (a), le soleil, le sable, et j'en passe ... Donc, par cette après-midi de libre, la meilleure chose était d'y aller nan ? (a) La jeune femme prit donc ses affaires, et se mit en route à pied, attention (a)

Une fois arrivée là-bas, elle remarqua que la plage ici devait signifier soldes, car le monde arrivait de partout, c'en était étouffant. Mais elle ferait avec, car pour elle, une journée sans avoir parlé plage ou sans y être allée carrément était inconcevable (a)

Sur la plage ensoleillée ... Coquillages et crustacés ... *SBAFF* Hum, elle arriva donc près de ce cher Esteban en fredonnant cette chanson qu'elle connaissait si bien. Parfait (a) Sauf qu'en chantant, elle ferma les yeux, et, comme vous vous en doutez, tomba quelques mètre ensuite, pile poil à côté du jeune homme. Et bien sûr, elle commença à se confondre en excuses.

« Oh, pardon, je suis navrée, je ne ... »

Elle croisa son regard et fut ébahie.

« ... regardais pas où j'allais ... »

**ESTE** ; *Solo « El Niño »*

Tout était si calme pour le moment. Il y avait bien quelques longues jambes bien bronzées ainsi que deux ou trois derrières qu'Esteban avait observé avec un autre regard, mais pour l'instant, pas de quoi faire de cette après-midi une bonne après-midi. Il suffisait juste d'un regard ou d'un geste avec une belle jeune femme pour qu'Esteban vienne la voir et entame la conversation, mais pour l'instant rien de cela n'arrivait. Cependant, cette journée ne faisait que commencer et aucun nuage à l'horizon ne venait ternir ce temps radieux. Mais il faut que quelque chose arrive sinon, le jeune barcelonais va commencer à se lasser ... Le manque de patience est un grand défaut pour le jeune Fernandez.

Pourtant, un événement allait gâtait la journée d'Estè'. En effet, une jeune femme heurta le bel espagnol et se morfondit en excuse. Esteban, assez furax commença par lancer un grand

« Et, fais ... »

Mais leurs regards se croisèrent et il continua avec une voix plus douce

« attention et prends place à côté de moi. J'te gardais justement une place .»

Dit-il, clin d'oeil et sourire accompagnait cette invitation sur le visage angélique du jeune homme.

A son expression du début, Marie-Lou avait eu un peu peur, se disant qu'encore une fois, elle avait fait une bêtise, et patati, et patata ... Et pourtant, dès que les deux jeunes gens se virent, que leurs regards se croisèrent, la colère semblait être partie, et ils purent redevenir eux-même tranquillement.

« C'est ... gentil, merci. »

Et 'lou commença à placer ses affaires à côté de lui. Pour être sincère, tous deux ne s'étaient jamais vus dans le coin, et pour une superbe rencontre, c'en était une (a) Alors elle lui sourit, et mit ses lunettes de soleil.

« Alors, dis-moi tout, je ne pense pas que l'on se soit déjà rencontrés, ais-je tord ? »

Bah oui, elle pouvait tout de même le lui demander, car après tout, la jeune femme n'avait pas réellement la mémoire des visages, ce qui était bien dommage d'ailleurs. Mais bon, elle était ainsi ... Hum, elle attendit donc que le jeune homme lui réponde, et pourquoi pas même qu'il lui dise son nom, ce serait plus facile (a)

**ESTE** ; *Solo « El Niño »*

Tout de suite, la jeune femme commença à s'installer au côté d'Esteban. Cette réaction de la belle demoiselle ne fit que réjouir le jeune homme. En effet, l'invitation d'Estè' aurait pu refroidir pas mal de personnes, mais elle, elle prit ses aises rapidement. Une rencontre avec une aussi belle jeune femme allait faire de cette après-midi un bon moment. Il n'allait pas s'ennuyer pensa-t-il à cet instant.

Tout de suite, elle commença à faire la conversation. Elle aussi semblait vouloir faire connaissances ...

« Effectivement, je crois que c'est la première fois qu'on se croise. »

dit-il, toujours un sourire aux lèvres avant de continuer

« Enfin, moi c'est Esteban, appelle-moi Estè' si tu veux faire court. »

Cette courte présentation incitait maintenant à la jeune femme, encore inconnue à Esteban, de se présenter. Cela serait plus facile de connaitre le prénom de chacun d'entre-eux afin de passer une après-midi du tonnerre !

Marie-Lou était contente de voir que ce jeune homme ne lui tenait pas rigueur de sa stupidité maladive, de cogner tout le monde, et de mettre le bordel partout (a) Non, lui semblait ne pas lui en vouloir, et au contraire, il semblait être un jeune homme très charmant ...

« Han Esteban, quel joli prénom I love you

Oui, je dois l'avouer, c'est l'un de mes prénoms espagnols préférés (a) »

Raah, elle avait toujours cet accent lorsqu'elle parlait, c'en était pathétique (a) Nan mais c'est vrai, elle qui parlait espagnol depuis des siècles, avait toujours son terrible accent british. Mais bon, certains trouvaient ça meugnons, donc, à voir (a)

« Alors je t'appellerai Estè' (a) Et moi c'est Marie-Lou, mais pas mal de gens m'appellent 'lou ou ma louloute (a) Ne fais pas attention à ce dernier surnom --> »

Hum, reste calme. C'était pas parce que t'avais un surnom trop moche que les gens allaient te fuir hein ? Hein ? *silence radio* Bref, elle attrapa ensuite sa crème solaire, et bien entendu, elle fit le coup hyper connu du:

« Euh, je ne voudrais pas te déranger, mais ça t'ennuierait de me passer de la crème dans le dos ? »

**ESTE** ; *Solo « El Niño »*

Une jeune femme lui faisant des compliments ; Estè adorait ça. Qui n'adorait pas cela de toute manière ? Mais c'est vrai que le prénom que ses parents lui avaient donnés était du gout du jeune homme. Comme le deuxième d'ailleurs : Angèl. Être considérait comme un ange, n'est-ce pas le pied ?

« Cela fait au moins une chose que tu aimes bien en moi. »

Dit-il, la regardant d'un petit regard songeur.

« J'y fais pas attention alors. Marie-Lou, vraiment original. »

En effet, jamais de sa vie Estè n'avait entendu un prénom pareil. A vrai dire, en Espagne, ce prénom n'existait pas et 'Lou ne devait donc pas être espagnole. Son accent confirma ce que pensait Estè' qui ne se gêna pas pour lui demander

« Et d'où tu viens avec cet accent et ce prénom ? »

Le jeune homme pouvait paraître contraignant avec des questions qu'il lançait sur un ton assez dur. Mais Estè' ne s'en rendait même pas compte malgré les remarques qu'il avait à ce sujet.

Finalement, ML lui proposa de mettre la fameux « tu pourais pas me mettre un peu de crème ?» Mais Estè' n'était en aucun timide et n'avait aucun souci avec la proposition que 'Lou venait de lui faire. Bien au contraire. C'est donc avec un beau sourire qu'il lui dit

« Pas de problème ma louloute. »

Et Esteban prit de la crème solaire et commença à enduire le corps de Marie-Lou faisant du mieux qu'il pouvait, lui qui n'avait pas l'habitude de toucher le corps d'une si belle créature.

« Et je suis certaine que ce ne sera pas la dernière

J'ai vraiment hâte d'en connaître plus sur toi. J'ai toujours dis que les rencontres naturelles étaient les meilleures, et je ne pense pas m'être trompée (a) »

Et ouais, un moulin à paroles la petite, mais elle l'avait toujours été, même depuis la naissance, donc (a) Bref, quant Estè' lui dit que son prénom était original, elle ne put s'empêcher de rosir légèrement (a) Bah vi, on ne lui disait pas souvent cela, et bizarrement, elle avait rougi. A méditer (a)

« Ouais, c'est une idée de ma mère, qui est française. »

Ah ah, il avait reconnu son accent ! (a) 'lou était fière de ça (a) En fait, elle se demandait s'il allait deviner, ou lui demander. Il préféra la deuxième solution, et il n'avait pas tord, c'était plus direct ainsi (a)

« Je suis Anglaise. Mon père est Anglais, et ma mère Française. Je sais, on ne fait pas plus original. Et toi, 100% Espagnol ? »

Bah vi, une fois qu'on était aux aveux, autant continuer dans cette veine (a) Bref, elle lui fit le coup de la crème solaire, et Estè' accepta volontiers, en l'appelant même par son surnom débile. Si c'était pas une preuve ça ? (a) Elle le laissa donc continuer, et elle devait avouer que le contact des ses mains contre sa peau n'était pas du tout désagréable ...

**ESTE** ; *Solo « El Niño »*

Alors, comme ça Marie-Lou voulait le connaître plus alors que cela ne faisait que quelques minutes qu'ils se connaissaient. Estè' aurait-il fait tilt dans sa tête ? Ahlala, comme quoi des films pouvaient se faire rapidement dans la tête du jeune homme même si cela lui passait vite ...

« Tu as toute l'après-midi pour mieux me connaitre. »

Dit-il, petit sourire au coin de ses lèvres. En effet, à moins que la jeune femme n'est quelque chose de prévu, ils allaient passer l'après-midi ensemble voir plus qui sait. La journée est encore longue ...

« La France ? Très beau pays. » Estè' parlant en connaissance de cause. En effet, il avait déjà visité ce pays à deux occasions. Une, pour aller visiter la Côte d'Azur et l'autre pour aller visiter Paris, ville que tout le monde visite au moins une fois dans sa vie ...

« Même si ça ne dépasse pas l'Espagne. »

Renchérit-il. Estè' était très fier de son pays et était même un peu chiant à propos de ça.

« En tout cas, le mélange France-Angleterres est très appréciable. »

Esteban regardait ML tout en disant ces derniers mots ; n'avait-il pas raison ? 'Lou n'est-elle pas une très belle femme ? En tout cas, Estè' la trouvait très belle et très charmante ...

« A 200 % même. »

Renchérissant encore ces paroles. Il aurait pu dire un simple oui, ou même à 100 % mais il lui fallait exagérer, toujours.

Esteban continuait donc à s'appliquer, essayant de faire le mieux possible. Sauf qu'à un moment, ce qui devait arriver arriva et il appuya trop fort sur l'un des os de la jeune franco-anglaise ...

« Parfait alors ... »

Et oui, elle le pensait réellement. Mieux le connaître allait être parfait, c'était bien le mot. Bref, elle fut ensuite contente de voir qu'il connaissait et aimait la France. A vrai dire, elle n'y était allée que deux fois dans toute son existence, et en était d'ailleurs attristée. Après tout, toute Française digne de ce nom connaissait son pays, mais elle ne saurait même pas placer Nice ou Lyon sur une carte (aa) Oui, la géo et elle, ça faisait deux.

« Evidemment (a) Pour tout te dire, je ne connais pas réellement la France, je n'y suis allée que rarement. Et comme je connais et suis en Espagne, je peux te dire que ton pays est très beau. »

Et elle le pensait vraiment. Tout ce soleil, toute cette joie de vivre qu'avaient les Espagnols, c'était ... touchant, et beau. Eux ne se prenaient pas la tête, et vivaient ce qu'il y avait à vivre. C'était ça le vrai mode de vie (aa)

« Merci, c'est gentil ... L'espagnol à 200% l'est tout autant ... »

Et elle lui fit un clin d'oeil. Et ouais, toujours à rajouter aussi la petite Anglaise (aa) Mais cela plaisait aux Anglais, restait à savoir l'effet que ça aurait sur les Espagnols. En tout cas, cela semblait bien parti.

Bref, ensuite, sans le vouloir, Estè' fit malheureusement mal à Marie-Lou. Ce dont elle ne lui en tenait pas rigueur d'ailleurs, personne n'était parfait. Elle sursauta un moment, et revint à elle-même (aa) Une fois l'application terminée, elle dit:

« Merci beaucoup, c'était très gentil de m'aider ... »

Elle vit ensuite son air désolé pour son 'erreur', et 'lou dit en lui prenant la main :

« Hey, te bile pas va. C'était rien, j'ai vu pire. Et même que si tu es d'accord, je peux t'en mettre aussi de la crème, ça te va ? »

**ESTE** ; *Solo « El Niño »*

Juste un sourire. C'est comme cela qu'Esteban répondit aux paroles de Marie-Lou. Par moment, un beau sourire suffit largement et est préférable à de grandes paroles et de grands mots ...

« Tu as toujours le bon mot pour me mettre de bonne humeur toi ! »

Dit-il souriant. En effet, faire l'éloge de son pays était une des choses importantes à ses yeux. Plus qu'à faire l'éloge de lui-même et là, Estè' serait vraiment comblé ...

« Merci. »

ajouta simplement Esteban. Tous ces compliments qu'il recevait ne faisait qu'agrandir son amour propre. Bonne ou mauvaise chose ? On verra plus tard ...

Après avoir fait légèrement mal à la belle ML, le jeune homme s'en voulu ; tout en forçant un peu la sauce bien sûr. Ceci pour trouver une compassion du côté de la jeune femme qu'il trouva rapidement. En effet, elle lui prit la main tout en disant de gentils petits mots. Cependant, il reprit vite ses esprits et répondit positivement à la proposition de la jeune femme.

« Avec plaisir. »

Même si le jeune espagnol n'en avait nullement besoin. En effet, sa peau était bronzée comme il fallait et il n'a jamais eu de coup de soleil de sa vie malgré plusieurs après-midi passé torse nu sous le soleil catalan. Mais Estè' voulait profiter des mains de ML sur son corps ...

La jeune femme sourit alors, et prit un peu de crème solaire, qu'elle commença à passer sur le corps musclé et bronzé du jeune homme. Si elle ne l'avait pas vu, elle n'aurait jamais cru qu'un corps aussi parfait puisse exister. C'en était impressionnant (aa)

Bref, elle étala donc de la crème solaire sur son corps, et une fois terminé, elle ne put s'empêcher de dire:

« Tu savais qu'en fait t'en avais pas tellement besoin (a) On a l'impression que tu prends le soleil naturellement, c'est ... incroyable. Moi je crame, donc --' »

Bah vi, peau habituée au froid craint le soleil, proverbe shaolin (a) Et Marie-Lou faisait partie de ces gens, qui n'avaient pas la chance d'avoir le soleil près de la maison (a) Donc, l'Espagne était SA chance.

Une fois le travail terminé, 'lou déposa ses lunettes sur le sable, se leva, et dit en tendant la main au jeune homme:

« Allez, une petite baignade, ça te dit ? »